Ce travail photographique est une immersion dans le monde animal.
C'est en observant mon chien en balade, et notamment la trajectoire en zig-zag de sa marche, que j'ai réalisé qu'il n'allait pas d'un point A à un point B comme nous qui optons généralement pour une trajectoire plus rectiligne. Un animal va brutalement virer à droite, virer à gauche, et paf, un demi-tour ! J’imagine que cette exploration sauvage, qui me semble très instinctive mais finalement ultra précise, est orientée par de multiples interactions sensorielles avec son environnement. À la suite de cette constatation, je me suis senti complètement démuni : « "jamais je ne pourrais appréhender le monde comme toi". Je suis presque jaloux de sa capacité à appréhender ce qui l’entoure. C’est bête comme réflexion ! Mais, à l’heure où tout est fait pour nous déconnecter de nos liens avec la nature, savoir qu’il y a des êtres vivants qui la respirent, qui la comprennent, me fascine. J'ai donc voulu m'immerger du mieux que je le pouvais dans son monde "sauvage". Mon intention n’est pas de comprendre sa perception du monde mais juste me laisser guider dans son univers. Son rapport à la nature. Une vision, un bruit, une odeur, une onde, etc.…, voilà ce qui semble l’orienter, encore aujourd’hui… Alors que l’être humain, au fil du temps, a perdu cette approche très sensitive et cette connaissance de l’environnement, jusqu’à s’en affranchir parfois totalement. Où est passé notre côté sauvage ?
Pour m’immerger dans mon sujet, j’ai opté pour une approche photographique sensorielle. Un temps de pose relativement lent, 1/20s, me permet de capter à la fois la spontanéité du mouvement, l’instinctivité et le sujet. Je n’ai pas l’œil rivé dans mon viseur, je suis mon chien, l’appareil à bout de bras et je vise « au pif » ! De toute façon, ce qui l’attire, ce qui le guide, m’est la plupart du temps complètement invisible. Mes sens ne sont pas assez développés. Lorsqu’il croise un congénère, sans une « parole », juste un regard, des odeurs et il va l’ignorer ou interagir avec lui. Pourquoi devrais-je interpréter ce que je ne ressentirai jamais. Juste m’émerveiller devant cette vie animale, et respecter le fait que l’on vive sur la même terre mais dans un monde différent. Et s’en enrichir…
C'est en observant mon chien en balade, et notamment la trajectoire en zig-zag de sa marche, que j'ai réalisé qu'il n'allait pas d'un point A à un point B comme nous qui optons généralement pour une trajectoire plus rectiligne. Un animal va brutalement virer à droite, virer à gauche, et paf, un demi-tour ! J’imagine que cette exploration sauvage, qui me semble très instinctive mais finalement ultra précise, est orientée par de multiples interactions sensorielles avec son environnement. À la suite de cette constatation, je me suis senti complètement démuni : « "jamais je ne pourrais appréhender le monde comme toi". Je suis presque jaloux de sa capacité à appréhender ce qui l’entoure. C’est bête comme réflexion ! Mais, à l’heure où tout est fait pour nous déconnecter de nos liens avec la nature, savoir qu’il y a des êtres vivants qui la respirent, qui la comprennent, me fascine. J'ai donc voulu m'immerger du mieux que je le pouvais dans son monde "sauvage". Mon intention n’est pas de comprendre sa perception du monde mais juste me laisser guider dans son univers. Son rapport à la nature. Une vision, un bruit, une odeur, une onde, etc.…, voilà ce qui semble l’orienter, encore aujourd’hui… Alors que l’être humain, au fil du temps, a perdu cette approche très sensitive et cette connaissance de l’environnement, jusqu’à s’en affranchir parfois totalement. Où est passé notre côté sauvage ?
Pour m’immerger dans mon sujet, j’ai opté pour une approche photographique sensorielle. Un temps de pose relativement lent, 1/20s, me permet de capter à la fois la spontanéité du mouvement, l’instinctivité et le sujet. Je n’ai pas l’œil rivé dans mon viseur, je suis mon chien, l’appareil à bout de bras et je vise « au pif » ! De toute façon, ce qui l’attire, ce qui le guide, m’est la plupart du temps complètement invisible. Mes sens ne sont pas assez développés. Lorsqu’il croise un congénère, sans une « parole », juste un regard, des odeurs et il va l’ignorer ou interagir avec lui. Pourquoi devrais-je interpréter ce que je ne ressentirai jamais. Juste m’émerveiller devant cette vie animale, et respecter le fait que l’on vive sur la même terre mais dans un monde différent. Et s’en enrichir…